Gilets..Jeunes ?

Faut-il être jeune pour faire partie des contestataires, pour aller sur les ronds points ? Certainement pas, tous les âges sont représentés.  Ce mouvement populaire, avec ses points forts et ses points faibles ne laisse personne indifférent. Les plus âgés d’entre nous ont eux aussi, un avis. Voici une opinion, prononcée par  l’un de nos aînés , partagée lors d’une réunion de discussion et d’échange  à la Maison du protestantisme en février 2019 sur le mouvement des gilets jaunes  :

« Si je suis avec vous aujourd’hui c’est parce que je suis citoyenne française et membre de l’Eglise Protestante Unie de Nîmes. Il est bon de se retrouver dans les jours difficiles que nous vivons pour échanger nos points de vue, et se réconforter les uns les autres. En effet, nous traversons une période inquiétante, initiée par l’apparition des « gilets jaunes ». A l’origine, ils ont voulu protester vigoureusement et courageusement contre les injustices et les inégalités insupportables dans notre société.  Leur initiative a été favorablement acceptée par l’opinion générale. Malheureusement, la situation s’est rapidement aggravée par l’ingérence dans leurs groupes de « casseurs » prêts à tout détruire par a violence et la haine. Leur comportement a été suivi par certains G.J qui ont exprimé leur colère par des injures, des brutalités, des attaques contre ceux qu’ils prétendaient protéger. Un chaos devenu insupportable.  Et l’opinion, favorable à l’origine, est alors devenue hostile. C’était la haine et la hargne généralisée. Et pourtant, je crois que les hommes ont été créés pour vivre heureux et fraternels. C’est surtout dans les Eglises que nous sont adressées ces paroles d’espérance qui donnent le courage et la force de travailler pour un monde meilleur.
C’est pourquoi, malgré les troubles ignobles que nous traversons, nous pouvons vivre aujourd’hui dans la confiance que nos enfants continueront à créer une communauté humaine, intelligente et sage, telle que le Créateur l’a voulue. Non à une course fatale contre le mur du désespoir, mais oui à un saut victorieux par-dessus ce mur.
Edith Rouverand

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