Speakfé

Au bar « le Délicafé », une parole circule dans la joyeuse liberté d’échanges contradictoires et ouverts

 

C’est le   « SPEAKfé  » .

Dans ce café, il y a du SPI et du CAFE mais  il y a aussi du « speak » (parole) !

A l’heure où l’actualité nous confronte aux dérives des fondamentalismes et où les intégrismes de tous bords nous effrayent, un petit groupe de protestants rattachés à l’Eglise Protestante Unie a choisi de miser sur la force de la rencontre et de la parole partagée pour faire du lien et oser sortir des clivages.
Le constat de départ est celui d’un enfermement et d’un silence.
L’enfermement : chacun dans sa communauté – ou dans son rejet de communauté – mais en tout cas, bien cloisonné. Comme s’il était seulement possible de rencontrer des gens qui nous ressemblent ou pensent comme nous : l’entre-soi !. Comme si chacun évoluait dans un monde ; tous ces mondes restant parallèles et bien étanches.

Le silence : car tout ce qui touche à la spiritualité, la foi, la croyance est tabou. Comme si notre société dite laïque renvoyait ces choses-là forcément à la sphère de l’intime et du non-dit.
Pourtant, la laïcité, c’est bien la liberté de pouvoir parler de tout, librement, dans une position de respect mutuel et d’écoute. Nous sommes attachés à la laïcité dans son sens positif : la liberté de pouvoir parler de tout, librement, dans une position de respect mutuel et d’écoute.

Cherchant à sortir de cet entre-soi et de ce silence, ce petit groupe propose de mettre en œuvre un dispositif simple et convivial relié aux questions universelles de transcendance et de spiritualité en se retrouvant régulièrement (une fois par mois) dans un lieu public  pour échanger. Attention, il ne s’agit surtout pas de promouvoir telle ou telle religion ou religiosité, ni d’évangéliser qui que ce soit du fait que ce dispositif soit à l’initiative de personnes chrétiennes.

Le but est bien de (re)faire du lien en discutant spiritualité de manière ouverte et transversale, entre croyants et incroyants, quel que soit le milieu social, ethnique plus largement, culturel.

Lieu : Le « Délicafé », place Bellecroix, à Nîmes.
Horaire :  18h30 –  20h (salle du haut)

Le prochain rendez-vous  vend 6 novembre  2020 est  annulé.

 

Echos du vend  9 octobre

HP : Le fait de poser, « être sauvé », ça veut dire que ça vient de l’extérieur. Ya un aspect dynamique: si la personne ne prend pas la bouée, elle n’est pas sauvée ! Après la mort, ça ne m’intéresse pas ! On n’est pas debout, si on n’a pas la conviction qu’on est sauvé et si tu n’as pas reçu de confiance, tu ne te construis pas!
E.: Pour moi, être sauvée, c’est ne pas être dans le chaos, avoir confiance que ce sera bon. Mais ça n’a un sens que si mes enfants et ceux que j’aime sont sauvés aussi !
X.: ya une grande question : est ce que seuls ceux qui croient en Dieu peuvent être sauvés ?….
K.: Moi, ce que je trouve intéressant dans le fait d’être sauvé ; c’est le fait d’être l’objet d’un amour gratuit, un cadeau qui ne peut que faire du bien ! ça relativiserait beaucoup cette grande injustice avec l’idée que des gens qui ont beaucoup souffert vont recevoir.
Ch.: C’est aussi la conscience d’un manque en moi qui fait que ce cadeau-là, je l’accepte !

 

Echos du vend 18 sept 2020 : «La crise sanitaire, quels échos sur ma spiritualité?»

I: Cette crise vient questionner mon besoin de tout contrôler. C’est aussi un exercice spirituel de me dire qu’on ne l’a pas choisi !
K: Pour moi, d’une manière globale, je le vis comme une grande tristesse, il y a toujours plus de pauvres, toujours plus de misère et ça c’est une grande tristesse ! Sur le plan spirituel, j’ai senti qu’un cheminement, ça se fait pas seul même si c’est intime.
L: Ça fait 70 ans qu’on n’a rien eu, ni guerre, ni famine. Je ne vois rien de nouveau ni d’effrayant, c’est juste de mon point de vue qu’on a perdu le sens des réalités. La vie est précaire et ce n’est pas à la vie à s’adapter à moi, c’est à moi à m’adapter à la vie.
R: Dans cette crise, je ressens de la tristesse et je suis désorientée…
H: Je peux dire avec Jacques Ellul « je suis une pessimiste pleine d’espérance ! »

Vous n’allez dans aucune église mais vous aimez échanger, venez donc nous rejoindre à SpeaKfé!


Vendredi 20 mars  2020  :  « Transmissions : quelles vérités ? »

 

Quelques échos du dernier Speakfé de Février  : « Le sens de la vie ? « 

CONTACT:

Vous pouvez  poser vos questions à  Hélène GARREL en cochant  son nom dans la liste des destinataires  : https://nimes-eglise-protestante-unie.fr/contacts/