2018 : la kermesse vue du Nord

La Kermesse de Nîmes vue du Nord ? Et pourquoi pas ?
La parole est à Julie Horpestad, 20 ans, jeune volontaire venue de Norvège pour vivre une  année au service de l’Eglise protestante Unie de Nîmes. Voici son témoignage :

Dés notre arrivée à Nîmes, les gens ont parlé de la kermesse.
« Toute l’Eglise est engagée, ça sera une apogée !»
«Ça sera le plus important évènement pour l’Eglise ! ».
« Peut-être que vous voulez tenir un stand norvégien ? ».
« Oui, bien sûr » était notre réponse.
Après quelques mois de préparation, beaucoup de travail et quelques voyages à Saumane pour ramasser des châtaignes, nous avons pu voir la kermesse de nos propres yeux. Le Petit Temple et la Maison du Protestantisme étaient remplis de tables, de gens et de décorations. Tout était transformé en marché. L’odeur des gaufres remplissait l’air. L’atmosphère était très agréable.
Notre stand était typé norvégien, avec des bougies, des lumières et une très jolie affiche que Silje a créée. Ce week-end-là, nous avons rencontré beaucoup de gens, issus de l’Eglise mais également d’ailleurs. Nous avons pratiqué notre français. Nous avons parlé beaucoup de la Norvège, et c’était très intéressant de partager notre culture avec les Français. Après quelques heures sur notre stand, j’ai pu regarder tout ce qui se passe dans le Petit Temple. Il y avait beaucoup de choses à vendre. Toutes sortes de vêtements, des antiquités, des textiles, du vin, des gâteaux et beaucoup de bonne nourriture. Et bien-sûr de la confiture de châtaignes, et beaucoup plus. C’était magnifique.
Je suis très surprise de voir qu’il y a tant des gens qui font quelque chose pour la kermesse. Des gens qui ont participé à la fabrication de la confiture de châtaignes, des gens qui ont cuisiné pour les tapas samedi, des gens qui ont vendu des choses sur un stand…. À Tønsberg où j’habite en Norvège nous avons un marché de Noël, un peu comme la kermesse, mais la plus grande différence est cet engagement des gens de l’Eglise. Tous sont très heureux de faire quelque chose, bénévolement, pour la kermesse. Une fraternité s’est créée, chose que j’ai toujours vue dans cette Eglise. Quelqu’un me disait : « parce que nous avons une très triste histoire, nous sommes très forts ensemble. Nous devons rester ensemble ». Je crois que cette fraternité est très importante ; c’est peut-être la raison pour laquelle tout que vous faites dans l’Eglise est très bien fait ?
Julie HORPESTAD

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