« Arbres fantastiques, tombes bousculées par les racines, communion avec l’aspect végétal : c’est la résurrection. » Tels sont les mots employés par Jean FLEURY dans son livre sur le cimetière protestants « Lumineuses ténèbres », rédigé en tandem avec le photographe Didier LECLERC.
Cimetière de 5 hectares, cet espace immense et calme se présente paradoxalement comme un lieu de vie, qui permet de méditer, de se ressourcer en marchant , ou bien en s’asseyant sur le bord d’une pierre.
C’est un cimetière riche d’une longue histoire : la première inhumation a eu lieu en 1782, en plein terre, directement dans le linceul. Elles se sont poursuivies, avec ou sans cercueil, dans des fosses communes, puis sous forme individuelle. Des personnalités historiques reposent sous ses arbres : Louis Rossel, acteur majeur de la commune de Paris (1844-1871) , l’économiste Charles Gide (1847- 1932), Samuel Vincent, le poète Antoine BIGOT (1825-1897)..