Son nom est naissance.
Son nom se tient au cœur de la rencontre avec la femme étrangère.
Son nom se dévoile dans l’accueil des tout-petits.
Son nom se lit dans l’eau devenue vin, et dans les yeux qui s’ouvrent.
Son nom se murmure dans le silence des petits matins,
dans la solitude du désert où se risque la prière.
Son nom se dresse comme un fouet de corde
devant toutes les logiques de sacrifice,
devant tous les pouvoirs corrompus,
devant les clergés fanatiques,
devant toutes les formes d’avilissement.
Son nom se risque lorsque les vagues du désespoir
viennent se briser sur ma barque.
Son nom s’écrit sur le sable par le refus de jeter la pierre.
Son nom se révèle avec l’infirme et le boiteux qui se relèvent.
Son nom trébuche avec l’être qui porte le poids de sa souffrance.
Son nom se cache au cœur d’une nuit privée d’étoiles.
Mais son nom, je le crois aussi, se chante
comme un cantique au matin de Pâques.
D’après une prière du pasteur Jean-François BREYNE
- Voilà pourquoi j’ai tenu à partager cette prière avec vous…
J’ai toujours été sensible aux images, images venues du fond de ma mémoire, images imprécises de rêves fugaces, images suggérées par une lecture, un conte, un verset biblique.
Lorsque j’ai lu pour la première fois cette prière, j’ai intensément vécu, comme si j’en étais le témoin, les scènes bibliques qui y sont évoquées. J’ai aussi ressenti immédiatement l’enseignement et le message de ces évocations, tout comme la nourriture spirituelle d’une prédication qui va droit au cœur.
Lire ou prier cette louange est un engagement à marcher dans les pas de Jésus de Nazareth, aujourd’hui, comme au temps des premiers chrétiens.
Philippe CAGNON, conseiller Presbytéral