Lorsque l’espérance des chrétiens d’Orient s’invite à Nimes..
Le 10 mars 2018, l’équipe « Mission » de l’Eglise protestante unie de Nimes a organisé au temple du Mas des abeilles une journée de découverte du Liban destinée à tous les enfants et catéchumènes de notre Eglise. Il s’agissait, plus précisément, de faire découvrir l’engagement des églises chrétiennes libanaises auprès des enfants réfugiés syriens. Un point de repère déjà parlant : 1/3 de la population du Liban sont des réfugiés, de quoi nous faire réfléchir en France…La thématique, proposée par les Eglises protestantes d’Alsace-Lorraine, de Belgique et de Suisse , avait sa raison d’être dans l’actualité du monde et constituait de fait un témoignage à part entière en attirant notre attention sur : -l’étonnante hospitalité d’un petit pays courageux et politiquement fragile tel que le Liban
-la vie au quotidien des familles réfugiées
-le maintien de la scolarisation des enfants comme lutte vitale pour l’avenir de la paix
-la foi et le dynamisme magnifique des chrétiens d’Orient.
Le mot ESPERANCE a retenti aux oreilles et aux yeux des enfants. Il a été décliné dans une série d’ateliers : écriture, cuisine, danse, musique, peinture, bible, jeu de piste- parcours du réfugié..
L’espérance s’est aussi posée sur les ailes de papillons colorés confectionnés pour l’arbre du culte.
« Que votre ciel s’éclaire ! » : telle était une des prières d’un enfant rédigée sur l’un des papillons.Des mots simples, sincères, balbutiés puis chantés lors du culte d’envoi. Culte intergénération, joyeusement animé, pour accompagner le moment de l’offrande par une danse libanaise grâce à notre invité spécial libanais Elie. L’espérance a aussi été chantée à travers le temps de la louange, et méditée en écoutant un passage du Prophète Jérémie (voir sur le site à prédication : « un avenir plein d’espérance). Enfin, préparé par les enfants eux-mêmes, un « houmous » au pot de l’amitié nous a tous régalés.
Pendant le culte , nous avons entendu la lecture de lettres écrites par nos enfants s’adressant aux enfants syriens dans les camps en réponse à celles qui leur avaient été envoyées de là-bas. Belle journée où la joie côtoyait l’émotion. Le soleil, absent des cieux de Nîmes, s’était faufilé dans le cœur de tous.