Consolider la solidarité avec la ferme des Soeurs de Mamré ! Sous un soleil de printemps radieux, accueillis dans les locaux et jardin de la Fraternité de Nîmes, 40 enfants et catéchumènes découvrent la vie au quotidien à la ferme .Engagées à Madagascar. Basée à Antananarivo, la capitale, les Sœurs protestantes de Mamré, disposent, en plus de leur maison d’accueil, d’une ferme à la campagne, à l’Est de Tana. Un lien suivi nous unit à elles. Il y a quelques années, une autre journée missionnaire avait permis d’acheter quelques femelles zébus.Mais cette année…A la ferme de Mamré, il devient urgent de bâtir en dur les bâtiments abritant les ouvriers et les sœurs venant inspecter la ferme. La création d’une rizière est aussi dans les projets.
Transformés en petits fermiers en herbe , les enfants découvrent successivement 6 ateliers. Nous allons vous les faire visiter.
AU JARDIN POTAGER, on découvre ce qui se cultive et quels plats typiques de l’île se préparent notamment avec les récoltes du jardin : Romazawa, Ravimoto… parmi d’autres.
Ces plats appétissants permettent un jeu de mémoire. Mais quel est cette boisson qui tourne dans le blender ? Un délicieux cocktail, sans alcool bien sûr, à base de jus d’ananas, orange, coco.
C’est au PRÉ que nous faisons halte pour y découvrir la géographie de l’île. Saurez-vous placer la capitale Tana, les tortues, les baobabs, la vanille de Manava, les Hautes Terres, les fleuves qui en descendent pour se jeter dans le canal du Mozambique ?
Et d’ailleurs, où se situe ce fameux canal ? Si vous y parvenez, vous repartirez de l’atelier avec une tortue-bonbon avec une tortue- bonbon et les explications pour créer une tortue à l’aide d’une assiette !
Entendez-vous la vache meugler ? C’est qu’elle attend pour être traite. Rendez-vous à L’ETABLE.
L’hygiène est aussi au rendez-vous : Lavage des mains, désinfection des pis, installation de la traite, puis quand le lait est recueilli, vite, vite, dans le frigo. C’est la vache Morsa qui est soulagée ! Regardez-la :
Reposez-vous un moment dans LA MAISON DES SŒURS. Il vous y sera raconté un joli conte malgache. En repartant, vous aurez peut-être reçu, comme les 40 enfants qui ont écouté ce conte, d’un joli bandana aux accents africains.
A LA RIZIERE, on prend conscience de la valeur de chaque ariery, la monnaie de Madagascar. Le revenu moyen d’un malgache est de 40000 ariery par semaine soit environ 10 euros. Oups ! il va pourtant falloir faire ses courses au marché et en premier, payer le bus pour s’y rendre. Ce sera bien difficile de remplir le cabas avec si peu d’argent. Impossible de s’acheter un poulet cette semaine. On verra plus tard.
Quelles que soient les difficultés, la prière est au cœur de chacun et chacune.C’est dans la CHAPELLE que les enfants ont recherché des sujets d’intercession qu’ils ont inscrits au dos de poissons multicolores. Poissons ensuite accrochés dans un joli filet de pêcheur. Une photo est prise pour être envoyée à l’orphelinat créé par les sœurs de Mamré.
Les enfants et ados sont repartis de cet atelier avec un signet reprenant côté pile la légende du baobab,côté face la prière du Notre Père en malgache et dans sa version protestante.
Après un bon goûter, tout le monde, enfants , animateurs et pasteurs se retrouvent dans le temple de La Fraternité pour un culte empli de joie et de reconnaissance.
Journée organisée par L’équipe d’Animation Missionnaire de l’Eglise protestante Unie de Nîmes, le 16 mars 2019.
Contact : Pasteure Zohra MOKRI