La paix : ce n’est pas un sujet facile et on peut vite tomber dans une leçon de morale avec des jolis discours qui »ne mangent pas de pain ». Comment l’aborder avec les enfants sans tomber dans des généralités ? Il nous a semblé utile de commencer par un partage concret de ce qu’ils pouvaient connaitre et vivre eux-mêmes. Faire la paix avec un copain à l’école après qu’on se soit disputé par exemple. Y a t-il un mode d’emploi, une recette ? Que faire si l’autre refuse ? Et que signifie être en paix avec soi-même ? Quand quelqu’un te dit »fiche-moi la paix » qu’est -ce que cela te fait ?
Au cours de cette séance, les enfants ont fabriqué du pain. Puis ils ont découvert la parabole des deux maisons (Mat 7, 21-24) où Jésus compare deux bâtisseurs à deux postures : celui qui écoute le Christ et agit en conséquence et celui qui n’entend que d’une seule oreille et ne donne pas suite.

Quel rapport entre le pain la paix et la maison ? Le verbe FAIRE. Il en est de même pour la paix : elle demande du temps et de la persévérance. « Elle aurait pu être une fleur sauvage que nul ne sème ni ne moissonne mais la paix est une tâche. Il faut faire la paix comme on fait le blé. La paix n’existe pas à l’état sauvage : il n’y a de paix qu’à visage humain ». Telles étaient les paroles d’envoi lues par Matthieu à la fin du culte.

Au cours de celui -ci, l’assemblée a pu goûter au pain de la paix pétri par les enfants : un beau et bon moment de communion entre générations suivi d’un repas festif de l’Avent qui a régalé « jeunes et vieux » comme dit le cantique.
Avec les plus jeunes, la découverte de la parabole s’est terminée par un »challenge lego » : bâtir une maison sur une surface instable (le dos du voisin).
