Kermesse 2024, un bon cru !

La 94ème Kermesse de l’Eglise Protestante Unie de Nîmes était au rendez-vous ce week-end là. De nombreux stands fort variés parsemaient l’espace de la Maison du Protestantisme et du Petit temple…..

Une nouveauté : l’édition d’un jeu des 7 familles, puisant dans l’histoire protestante locale mais aussi au-delà. Ainsi par exemple, côté personnalité, on peut demander Paul Rabaut. Côté personnage : Nelson Mandela. Côté  lieu : le temple de la Fraternité. Côté peinture : Frédéric Bazille, et bien d’autres :

https://www.midilibre.fr/2024/11/23/un-jeu-des-7-familles-protestant-lobjet-inedit-de-la-quatre-vingt-quatorzieme-kermesse-12342594.php

Avec un accueil en chansons par les Scouts :

Le succès des Tapas ne faiblit pas :

Comme chaque année, le week-end de la Kermesse s’est clôturé par le culte de la cité le lendemain, au temple de l’Oratoire :

https://www.midilibre.fr/2024/11/24/au-culte-de-la-cite-a-nimes-de-nombreuses-personnalites-et-des-messages-sur-louverture-lalterite-12344105.php

Extraits de l’article d’Adrien Boudet du Midi Libre le 24/11/24  :

« Le rendez-vous est incontournable pour les acteurs de la vie politique locale, comme d’une partie de la société civile ou religieuse, toutes confessions confondues. Le culte de la cité, une fois par an, au temple de l’Oratoire à Nîmes, est un culte qui se veut ouvert à tous, dans la grande tradition protestante. « Ce moment témoigne de ce qui est fondamental pour nous, l’ouverture sur la ville, la différence, l’altérité au sens large. C’est l’inscription, finalement, du protestantisme dans la laïcité, la liberté de pratiquer ou non, de croire ou ne pas croire dans un chemin de vie », explique le pasteur Lionel Tambon.

Elus, représentants des religions juive, musulmane, catholique…

Ce dimanche, aux premiers rangs, une foule de personnalité politiques de différents bords (le maire de Nîmes Jean-Paul Fournier, le président d’Agglo Franck Proust, le Premier adjoint Julien Plantier, l’ancienne ministre socialiste Georgina Dufoix, le vice président – communiste – du conseil départemental Vincent Bouget et bien d’autres…), l’évêque Monseigneur Brouwet, des représentants des religions juives et musulmanes, pour ne citer qu’eux, ont écouté attentivement les interventions de Lionel Tambon, Iris Reuter et la prédication du pasteur Christophe Singer, doyen de l’institution protestante de théologie.
Reprenant le Notre Père,  ce dernier a développé le fait qu’une prière, si elle peut être un signe d’identification  et de reconnaissance d’une communauté de croyance, ne doit pas être excluante : « Avec une prière, un même maillot ou un drapeau, on peut mobiliser une énergie. Mais un drapeau peut aussi exclure. En son nom, on peut se raconter des histoires,  devenir violent ». Durant ce moment de recueillement, c’est bien d’échange, d’écoute et de solidarité qu’il a été question, comme l’a expliqué Lionel Tambon : « L’autre est toujours sur mon chemin. Ce n’est pas toujours facile. Mais à son contact, j’y gagne, j’en ressors enrichi. «