Au Mas des abeilles : Le culte est de retour

 

Samedi 6 juin, au temple du Mas des abeilles, la joie  des retrouvailles était au rendez -vous et pouvait se lire dans les yeux de tous, ainsi que dans l’atmosphère d’une belle fin d’après-midi, et ce malgré le caractère insolite d’une assemblée masquée.

L’après -midi, une séance de caté (après 3 mois de séparation) a réuni enfants et ados et s’est déroulée  presque entièrement dans les jardins du temple, sous les arbres, puis au soleil et dans un vent doux et léger.
Un immense parachute a donné le ton : levé, baissé, agité, tenu ensemble pour créer toutes sortes d’effets. Des cerceaux individuels ont marqué la prise de parole.. bref : la règle de la distance obligatoire n’a rien eu d’austère, et a servi de jeu !  C’était d’autant plus simple que nous étions dehors…. Un temps de partage a ensuite permis d’ échanger  sur  la manière dont chacun avait vécu les deux mois de confinement.

Accompagné par un joli duo : Agnès au piano et  Mathilde au violon, le culte a débuté par les gestes de salutation  mimés par les jeunes pour nous rappeler qu’il n’y a pas que la bise française pour s’accueillir !
En Asie par exemple, on se salue à distance mais on n’en est pas moins sincère. Dans certains pays, on joint les mains en signe de prière et on les élève près du visage en déclarant  « Namaste ».

Au Japon, il existe tout un art de se pencher avec trois révérences qui correspondent à trois saluts différents : à utiliser selon les occasions et  le rang social de la personne à laquelle on s’adresse. Révérence à 15 ou 30 degrés d’inclinaison,  ou alors c’est la révérence profonde réservée à des personnalités importantes. Il vaut mieux avoir un dos en bonne santé !
En Nouvelle Zélande, on se salue en faisant du nez à nez  (je vous rassure tout de suite, nous n’avons pas essayé). Au Tibet,  avant même de saluer, on tire la langue pour vérifier qu’elle n’est pas noire comme celle d’un méchant tyran tibétain d’autrefois (on ne risque pas de faire pareil).

Une prière de louange a  suivi pour nous inviter  à ne jamais cesser de nous étonner, car  rien ne va  jamais de soi :


« L’extraordinaire, c’est de croire quand tout le monde doute
C’est d’être spontané quand tout le monde est masqué,
C‘est d’être de bonne humeur quand tout est ennuyeux et difficile
C’est d’être souriant quand tout le monde est grognon
C’est de voir le beau malgré le médiocre et le laid
C’est d’être content de ce qui nous reste
Au lieu de pleurer ce qui est perdu
C’est de vibrer dans un monde amorphe,
C’est de servir d’appui quand tout s’écroule
C’est de consoler au lieu de se perdre en pitié.
C’est d’espérer quand tout se décourage
Amis du Christ, rendons grâces à Dieu pour l’extraordinaire ».

 

Prochains cultes  au temple du Mas des Abeilles, 2135 chemin du Bachas :

Samedi  13  juin  et   20  juin  à 18 h