Que dire sur l’invasion de l’Ukraine qui n’ait été dit durant ces derniers jours ? Quelle est la vocation d’une Église dans une telle situation ? Que faire pour être fidèle à l’Évangile ?
Prier, bien-sûr. Prier Dieu qu’il console et fortifie les victimes, qu’il rende la sagesse à ceux qui l’ont perdue, qu’il guide et inspire les dirigeants. C’est le propre de la prière d’intercession : s’avancer « entre », porter à Dieu le cri des hommes et des femmes malheureux.
Agir, aussi. Chaque personne peut s’engager individuellement, donner, aider. C’est sans doute la forme première de l’amour du prochain.
Au niveau de notre Église protestante unie de Nîmes, comment témoigner et comment agir ? La première vague d’émotion a suscité une grande solidarité. On peut toujours y participer, ici ou là. Mais il y a la suite : c’est alors qu’il faudra être plus structurés pour être efficaces et répondre à des besoins ciblés.
Alors voici quelques pistes :
L’Église protestante unie de France propose le lien suivant qui fournit à la fois des lieux de prière et des lieux d’action :
https://www.eglise-protestante-unie.fr/actualite/prier-pour-la-paix-et-la-justice-27365-n1505
Pour soutenir notre prière, il y a abondance de propositions de prières déjà formulées, à reprendre ou à adapter.
En voici une qui s’inscrit dans la dynamique de la Journée mondiale de prière, que nous venons de vivre à Nîmes comme partout dans le monde, journée conduite cette année par les femmes d’Angleterre, du pays de Galles et d’Irlande du Nord :
Dieu du passé, du présent et du futur,
Nos pensées et nos prières vont à nos sœurs et nos frères en Ukraine
et dans les pays voisins, dans leur peur et leur détresse.
Nous prions aussi pour toutes les autres régions du monde
où il y a des conflits, des troubles ou de l’oppression.
Nous prions pour que la réconciliation dépasse la haine,
Que la paix l’emporte sur la guerre,
Que l’espoir remplace le désespoir
Et que tes plans pour cette région du monde se réalisent.
Dieu, dans ta miséricorde, entends nos prières ! Amen
Pour aller plus loin, on peut écouter, sur le site Campus protestant, ces quelques minutes consacrées à l’amour des ennemis (rubrique « les mots de la foi ») : Le commandement d’aimer son ennemi est un oxymore, une contradiction dans les termes :
https://campusprotestant.com/podcast/episode-10-amour-des-ennemis/
Pour donner, il existe à Nîmes des lieux de collecte déjà bien organisés. Par exemple les centres sociaux de la Ville de Nîmes sont mobilisés dès à présent face à la crise humanitaire qui touche l’Ukraine, en partenariat avec deux associations locales, dont Alliance Ukraine Occitanie. Voir les adresses et les besoins sur l’appli Nîmes ou sur le site de la ville.
Enfin, il ne faut pas oublier les autres malheurs, les besoins moins évidents aujourd’hui, mais non moins importants, auxquels des associations répondent de manière continue.
Donnons aussi à l’APA, qui est étroitement liée à notre Église :
https://apa30.fr/
Que la paix de Dieu vous habite !
Sylvie Franchet d’Espérey, 8 mars 2022